Jade résiste.

Jade et la statue. Deux corps. Vivant et inerte, où le muscle sert le mouvement. L’image dépasse de loin l’esthétisme et le nu.

Jade nu.e sur un corps de bronze. Qui s’entremêlent, se confrontent pour esquisser un horizon. Jade fixe un mouvement pour définir une esthétique sans ne jamais figer. Face aux canons de beauté et poids de l’histoire.

Jade est un être dont le corps sert une manière d’être. Jade ne se considère pas femme mais non binaire. Autant femme que homme vivant dans un corps de sexe féminin.

Jade fixe son identité, ses tatouages parle d’elle comme son corps scande une envie de vie. Son esthétique revendique son choix de ne pas choisir.

Jade se confronte nu.e face à la foule et met en scène sa stature. Jade se positionne, elle positionne ce qu’elle est physiquement, un corps de sexe féminin, adoptée d’origine algérienne.

Jade n’a pas de sexe, pas de genre, pas d’origine, davantage un mouvement, une esthétique. Dire plus qu’être. Cette identité transgresse. Elle transgresse le monde cis genre hétéro normé blanc, elle devient un monument de revendication.

Jade résiste.

Fière de montrer ce travail sur #photovogue

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