Ma nouvelle série montre des images qui peuvent être issues d'une intelligence artificielle et/ou de la photographie numérique et qui sont imprimées avec un processus de photocopie inventé il y a plus de 150 ans afin de copier des documents juridiques.

L'impression se fait à la main, soit avec la force du soleil, soit avec une lumière qui imite les rayons UV mais qui est capable, contrairement au soleil, de brûler la feuille si elle est trop proche. Le tout est imbibé de café qui laisse des traces, et surtout du marc de café, qui est susceptible d'être en capacité de nous prédire l'avenir.

Un futur dans lequel les images que nous regardons auront lieu ? Ou un futur vide d'interaction sociale et dirigé par des algorithmes, où les images que nous regardons nous serviront de souvenir auquel on se tient pour se rappeler ce qu’était le lien humain ?

Ce que nous voyons sur les tirages sont des interactions entre humains et des portraits, certains presque effacés comme un rêve dont on n'arrive pas à se souvenir après le réveil. Les images sont donc, en fonction de leur provenance, des souvenirs ou des fantasmes de moments qui auraient pu avoir lieu ou qui ont peut-être eu lieu.

Que ce soit dans une conscience collective projetée et manifestée par un algorithme, ou dans le présent vécu et capturé par le photographe. Qu'est-ce qui est vrai ou faux ?

Est-ce que l'existence de ce que je vois est prouvée par l'image que je suis en train de regarder, ou est-ce que je me trouve juste dans une projection d'une réalité possible telle qu'elle est décrite dans la science quantique, qui enflamme en nous une mélancolie de la possibilité d'être incarné dans la projection d'une autre réalité qui coexiste avec celle dans laquelle nous nous trouvons actuellement ?

Paris, mars 2023

Christian Mamoun

Artificial Intelligence Arts Exhibition - American Art Center, Casablanca Maroc

PRESSE

Dans sa dernière exposition, « What could have been », présentée à l’Institut Français de Casablanca, le photographe Christian Mamoun explore les potentialités génératives de l’IA, dans un univers aussi onirique qu’inquiétant.

Christian Mamoun fait partie de ces rares photographes cherchant à relever le défi lancé à tout artiste visuel par des IA capables aujourd’hui de générer des images inédites. Celles réalisées par le photographe dans son exposition « What could have been », dont il précise qu’elles peuvent être ou non produites par des algorithmes, sont imprimées sur un papier aquarelle via la technique du cyanotype, à laquelle l’artiste ajoute du marc de café afin d’en souligner la dimension biodégradable. Les effets du temps sont ainsi donnés à voir, dans une dialectique de l’effacement et de l’impression dont on ne sait si elle relève ou non de la fiction.

Le spectateur navigue de son côté entre reconnaissance de paysages urbains, marocains ou parisiens, et découverte de portraits, souvent de couples, qui revêtent un aspect fantomatique déconcertant. Les frontières entre les temporalités se brouillent comme si l’avenir était d’ores et déjà marqué par son inexorable disparition. On ne sait devant ces impressions, à la beauté certaine, s’il nous est donné à voir un passé entièrement disparu ou les prémices d’un futur plus ou moins apocalyptique. Un sentiment de menace, représenté par de simples armes ou une voiture en feu, est omniprésent, mais il s’agit moins du danger que représenteraient les nouvelles technologies que celui d’un monde livré à des puissances maléfiques ; humaines, trop humaines.

Olivier Rachet

Exposition « What could have been » de Christian Mamoun, Institut Français de Casablanca, jusqu’au 5 janvier 2025
— https://www.diptykmag.com/christian-mamoun-repousse-les-limites-de-lacte-photographique/?fbclid=IwY2xjawH-QOtleHRuA2FlbQIxMQABHVlg84WyLXjkcktByGNKASqaU-4sTYzdOHVveduYutKcU5daaXI_Gr0W9A_aem_dvLMlUAtwZ_iUF7QTJ3PYg
“Loin des propositions regardant du côté de la science-fiction et d’un univers
post-apocalyptique, la proposition de Christian Mamoun intitulée malicieusement What could have been explore un imaginaire personnel partagée entre sa double culture marocaine et allemande. Les images qu’il génère s’apparentent pour lui à « une nostalgie du possible » faisant autant la part belle aux souvenirs qu’aux fantasmes.
Soucieux de brouiller les pistes, le photographe précise que certaines des images, toutes imprimées à partir de la technique du cyanotype, relèvent véritablement de la photographie. Ce flou revendiqué revêt pour lui une dimension pédagogique : « J’ai toujours considéré, explique-t- il, qu’on devrait apprendre à lire et à analyser les images comme on apprend
à lire, écrire ou compter. C’est primordial que les gens s’éduquent à l’image (....)”
Olivier Rachet - Diptyque
— Quote Source— https://www.diptykmag.com/ia-au-maroc-une- renaissance-artistique/? fbclid=IwAR0m2cnmzk2qvI9k9zKNTj83pcPDSl8UWO1 h6ERweY-iUPhKEo1MCMx2aw4Quote Source
“Le photographe et artiste Christian Mamoun dévoile, quant à lui, dans sa série intimiste et onirique What could have been, des images réelles ou générées par IA, brouillant volontairement les pistes. Imprimées sur des feuilles de bloc-notes à travers un procédé ancien, elles sont imbibées de café, dont le marc est utilisé dans les pratiques de divination.
‘À l’heure où les algorithmes prennent le pas sur les relations humaines, cette série pose une question : ces images sont-elles la preuve que ce que l’on voit a existé, ou la simple imagination de ce qui aurait pu
arriver ?’, nous explique-t-il”
Anaïs Lefébure - TelQuel
— Quote Source— Quote Source https://telquel.ma/2023/12/12/a-casablanca-lia- fait-son-entree-dans-le-monde-de- lart_1845627ce

Galerie Nouchine Pahlevan

"What Could Have Been" - Une Odyssée Artistique dans l'Ambiguïté Temporelle

"What could have been" de Christian Mamoun transcende les frontières de la photographie traditionnelle en nous plongeant dans une odyssée artistique où le temps devient une toile floue, tissée par des cyanotypes imprégnés d'histoire juridique et des teintes prémonitoires du café.

Les images, sans indication claire de passé, présent ou futur, créent un espace où le spectateur devient un explorateur temporel. Les traces du café sur les Cyanotype, mêlées à l'influence de l'intelligence artificielle, forment une expérience visuelle unique, invitant à une réflexion profonde sur la nature changeante de la réalité.

L'artiste, en capturant l'essence de ce qui pourrait être perdu à l'ère de la technologie, offre une critique subtile de notre course vers la virtualité. Chaque image, exposée sans distinction, laisse le spectateur démêler la frontière entre réel et créé, défiant la certitude dans une époque où la vérité semble de plus en plus volatile.

"What Could Have Been" n'est pas simplement une série de photos, mais une déclaration artistique qui interpelle, suscite des questions et guide le spectateur à travers un labyrinthe émotionnel et conceptuel. C'est une exploration poignante du lien social, de la générativité et de l'impact potentiel de l'intelligence artificielle sur notre perception de la réalité.

En résumé, "what could have been" est une œuvre audacieuse et captivante, réinventant la photographie pour nous emmener au-delà des frontières du temps et de la technologie.

texte généré avec ChatGPT, Décembre 2023

Artorium - Fondation TGCC